PAMMY: Au niveau des animations et de l'esthétisme, est-ce qu'il y a un souci de représenter Alep et ses couleurs dans le film?
ANDRÉ: Oh oui, oui... Parce qu'Alep n'existe plus. Elle existe évidemment, mais elle a été détruite quasiment entièrement. Puis quand on a commencé le film, elle n'était pas reconstruite. Ça commence un petit peu, mais à l'époque, c'était vraiment en ruine. Et puis pour Marya ce qui était important c'était je veux vraiment que vous créez Alep de quand j'étais petite. Donc c'est pour ça qu'on ne pouvait pas le faire en film, on ne voulait pas faire un gros film avec du CG et tout ça. Donc en animation ça permettait ça. Puis les gens nous le disaient, on l'a présenté un peu partout dans le monde. Puis les gens venaient nous voir en pleurant à la fin pour nous dire, ça fait 30 ans que j'ai quitté Aleppo. Vous avez refait exactement les rues, chaque coin de rue." Puis c'était l'idée, c'était que les gens qui ont connu Alep puissent replonger en disant, ok, c'est là que j'ai vécu. Même la couleur, la lumière, Marianne a dit, ah non, le soleil le matin, il n'est pas jaune à Alep, il est plus blanc, il est un peu plus... Puis on a essayé puis, plus Marya était satisfaite, plus on était contents. POUR ÉCOUTER L'ENTREVUE COMPLÈTE AVEC ANDRÉ KADI
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