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LE ROBOT VENGEUR / un roman de Élizabeth Turgeon

3/31/2024

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CE QUI DISPARAÎT / un roman à quatre mains de Marie-Andrée Arsenault et Gabrielle St-Germain

3/31/2024

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ENQUÊTE DE PEUR : Le fantôme bleu / un roman de Maude Alexandre

3/24/2024

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WATSON ENQUÊTE - un album de Janick Lachapelle

3/24/2024

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FRÉDÉRIQUE ET LA LÉGENDE DES PISTOLES / un roman de Julie Rivard

3/17/2024

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CAPHARNAÜM / un roman de Pénélope Bourque

3/10/2024

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LOUISE ET LES COWBOYS DU ST-LAURENT

3/10/2024

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UNE VILLE, UN LIVRE / Rencontre avec Sandra Dussault

3/10/2024

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Dans le cadre de la 6e édition d'Une ville, un livre, on vous présente Sandra Dussault, l'autrice d'un des trois livres finalistes: MANOIR HILLCREST!

ROMAN: MANOIR HILLCREST

ROMANE: Comment faites-vous pour qu'il y ait des effets de surprise et des effets de suspense au livre parce que le Manoir Hillcrest, c'est un livre d'horreur, donc faut bien qu'il y ait du suspense?

SANDRA: C'est pas facile, je te dirais. C'était la première fois que j'écrivais un roman d'horreur. Bon, évidemment, c'est de l'horreur pour enfants, mais quand même, ça prenait des éléments qui allaient générer une petite frousse quand même. Puis ce que je fais c’est que dans chacune des scènes où je voulais justement qu'il y ait un petit peu de peur, bien, j'essayais d'aller toucher aux quatre sens qui sont la vue, l'odorat, le toucher et l'ouïe. Donc, j'essayais... que mon personnage ressente des odeurs, qu'il allait le dégoûter un petit peu, qu'il ressente des choses aussi sur sa peau, le froid, des frissons, etc. Donc, c'est de cette manière-là que je pense avoir réussi à faire peur un petit peu. 

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ÉLOÏSE: Quand avez-vous commencé à écrire et pourquoi vous avez décidé de vous lancer dans l'horreur jeunesse? 

SANDRA: J'ai commencé à écrire... Tu veux dire ma carrière d'écrivaine? J'ai commencé mon premier roman, il a été publié en 2010, donc ça commence à faire un petit bout de temps. L'horreur, c'était vraiment pas ce que je pensais écrire. Tous mes premiers romans, c'est pas vraiment de l'horreur, il y a du fantastique tout ça… En fait, c'est Jocelyn Boisvert qui est un auteur qui a écrit dans la collection Noire. J'ai échangé avec lui et il m'a dit « c'est vraiment cool comme collection, tu devrais essayer et tout ça ». Puis je me suis comme lancé un petit défi et je me suis dit: est-ce que je suis capable de faire ça, moi, écrire un roman d'horreur pour enfants. J'ai essayé, puis ça a fonctionné. Donc voilà.
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ROMANE: Est-ce que ça s'est fait facilement ou... 

SANDRA: Quand même! Mais le…
 
ROMANE: Avec quelques défis? 

SANDRA: Quelques défis au niveau de la réécriture, de la révision. Donc une fois que moi je l'ai eu envoyé à la courte échelle, bien là, l'éditrice m'a fait retravailler puis elle m'a fait enlever beaucoup de choses que moi j'avais mis et que vous connaîtrez jamais parce que ça a été éliminé de l'histoire. Donc elle, elle a vraiment épuré, elle m'a aidé à épurer mon histoire. Donc c'est comme ça que Le Manoir Hillcrest a été écrit en version finale. 
ALMA: Moi je me demandais comment est-ce que vous avez dit je vais faire un livre d'horreur pour les enfants. Est-ce que vous, d'habitude, vous ne faites pas des livres d'horreur? Est-ce que vous avez vraiment dû penser autrement pour pouvoir faire ce livre? 

SANDRA: Penser autrement? Pas vraiment parce que ça reste une histoire. J'écrivais des romans où il y avait des scènes... où il y avait du fantastique, il y avait des scènes un peu... il y avait de l'action. Donc… Ça a été... non, je dirais pas que ça a été difficile. C'est un roman beaucoup plus court que ce que j'écris normalement. Donc, de ce côté-là, ça a été plus facile pour moi. J'ai pu l'écrire plus rapidement. Mais ça a été un petit défi différent de ce que j'écris d’habitude. 

PHILIBERT: Est-ce que vous auriez aimé que votre livre soit un petit peu plus épeurant? Si...même s'il y aurait été trois lunes?

SANDRA: Oui, il y a beaucoup, parce que je fais des animations dans les écoles, puis il y a beaucoup d'écoles, de jeunes qui me disent « On veut des trois lunes, on veut des trois lunes! » Mais c'est pas moi qui ai décidé, hein! Moi j'ai écrit mon histoire, puis c'est eux qui l'ont classé, il aurait fallu que je mette plus de sang puis de mort dans mon histoire pour que ce soit trois lunes.

ROMANE: Mais les lunes, ça permet de savoir, t'sais, admettons que tu as 9 ans puis que c'est 3 lunes, c'est un peu déconseillé de lire pour ton âge. 

SANDRA: Exact, voilà. 
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ÉLOÏSE: Est-ce que c'est votre idée de commencer avec des pages noires et après de faire en blanc? 

SANDRA: Non, ça c'est pas moi, c'est les graphistes là-bas chez la courte échelle qui décident comment va être présenté le livre. Ils m'ont demandé mon avis, mais j'en avais pas vraiment, j'avais pas d'idée.

ROMANE: Mais avec des images, c'est toujours plus... on peut s'imaginer plus facilement. Moi, c'est pas nécessairement comme ça que je me serais imaginée, mais en voyant les images, on voit vraiment à quoi l'auteur, je pense, pensait quand il écrivait. 

​
SANDRA: Exactement. Puis je pense qu'ils ont trouvé un illustrateur qui avait un style qui fonctionnait bien, avec l'histoire un peu vieillot, comme un peu une gravure ancienne. Donc je pense qu'ils ont bien choisi, là. C'est pas moi non plus qui a choisi les illustrations. 
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PHILIBERT: Est-ce que vous trouvez que Québec est une bonne ville pour être écrivain et écrivaine?

ROMANE: Ben, il y a des beaux décors qu'on peut utiliser, le Vieux-Québec évidemment, tout ça. Donc oui, ça peut être, ça peut servir. J'ai un de mes romans d'ailleurs qui se passe dans le Vieux-Québec au début du XXe siècle. Je m'en suis servi beaucoup. Donc oui, je pense que Québec, ça peut être une bonne ville. C'est une bonne ville pour écrire des romans.

ALMA: Vous, vous avez grandi à Québec, il me semble? 

​
SANDRA: J'ai grandi dans Portneuf, à Pont-Rouge, petit village, là, à 45 minutes d'ici, à la campagne. Beaucoup de mes romans se passent à la campagne. J'ai pas de romans qui se passent vraiment en ville-ville, là. Oui. 

ALMA: Est-ce que Québec signifie... Vos histoires ont rapport avec ce que vous avez vécu à Québec. Québec signifie quelque chose dans vos livres ou dans la vie de tous les jours? ​
SANDRA: Bien je dirais que mes romans, la plupart du temps, à part celui dont je vous ai dit qui se passait dans le Vieux-Québec, mes romans, souvent, le lieu n'est pas nommé. Comme dans le Manoir Hillcrest, on ne sait pas exactement c'est où. Il y a le nom d'un village à la fin, mais ça n'existe pas. Donc souvent c'est ça. 

ROMANE: Une des choses que j'aime de ce livre-là, c'est qu'on peut aussi faire le rapport entre la réalité, parce qu'on parle beaucoup de technologie, parce qu'ils sont enfermés dans le manoir Hillcrest, le personnage principal et son frère Christopher. Puis, il y a comme un événement dont ses parents… parlent puis ils ne savent pas trop en détail c'est quoi cet événement-là. 

SANDRA: En fait, ils en parlent très peu, on ne sait pas ce que c'est l'événement. 

ROMANE: Exact, puis bien, on peut un peu se douter que ça a un rapport avec la technologie parce que c'est parents, ils en parlent un tout petit peu, mais moi je pense que c'est un petit peu réaliste parce que la technologie je trouve qu'elle prend de plus en plus le dessus dans le monde dans lequel on vit. Fait que je me suis dit que d'une certaine façon, ça ça pourrait arriver. Est-ce que c'est parce que vous êtes dit, « Ah, je pense que dans le futur, ça pourrait arriver. » Alors c'est pour ça que j'ai écrit cette histoire-là ou au début, c'était complètement fictif?

SANDRA:  Oui, c'est complètement fictif, sauf qu'effectivement, on pense à Internet, tout ça. Si ça plante un jour, tout arrête.  

ROMANE: Le monde en dépend maintenant. 

SANDRA: On en dépend énormément. Je n'ai même plus de téléphone fixe à la maison. J'ai juste mon cellulaire. ça marche plus, je peux plus appeler mon père. Donc oui, c'est quelque chose, peut-être pas à cet extrême-là, mais effectivement, ça pourrait arriver. Donc des fois, oui, j'essaye de mettre en scène des situations qui pourraient éventuellement arriver. Puis ça, ça peut être un élément qui cause une petite frousse aussi. 

ROMANE: Exact, parce qu'on se dit « Ah, dans le futur, dans le fond, moi… » Parce que je l'ai comme lu deux fois les livres. J'avais comme pas trop pensé à ça, mais la deuxième fois, c'est comme si j'ai vraiment réalisé que dans le fond, ça pourrait vraiment arriver dans la vraie vie. 

PHILIBERT: Est-ce que l'étude sur les effets de la peur sur la mémoire est réaliste et a vraiment été réalisée ou est-elle fictive?

SANDRA: Oui, oui, c'est fictif, j'ai inventé ça. J'ai inventé ça. Peut-être que ça existe quelque part, mais j'en suis pas... 

PHILIBERT: J'espère pas. 

ROMANE: Mais t'sais, le pire, moi, ce qui m'a vraiment surprise, t'sais, c'est qu'il y a pas grand monde qui le savent, là, ce qui se passe dans ce manoir-là, comme... personne ne le sait, en fait. Tu sais, à la fin, on remarque que c'est vraiment... Tout le monde est surpris par ce qui se passe, parce que c'est vraiment quelque chose que... Tu sais, on sent toutes les frissons, toutes les choses que leurs parents les obligent à faire, puis la même routine qui se répète jour après jour, puis pas très plaisante, là.
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UNE VILLE, UN LIVRE / Rencontre avec Denis Côté

3/10/2024

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Dans le cadre de la 6e édition d'Une ville, un livre, on vous présente Denis Côté, l'auteur d'un des trois livres finalistes: LE CINÉMA DE L'HORREUR! 

ROMAN: LE CINÉMA DE L'HORREUR 

ROMANE: Est-ce que vous savez combien de livres environ vous avez écrit lors de votre carrière?
DENIS: Je ne le sais jamais. Bon, c'est autour de 40, peut-être entre 40 et 50, mais je ne les compte plus, vraiment. Quand je parle du nombre de livres que j'ai publiés, est-ce que je parle des traductions, par exemple? Est-ce que j'inclus les traductions, est-ce que j'inclus certains livres que j'ai réécris? Tu vois, à un moment donné, on ne sait plus lesquels compter. 

ROMANE: Oui, j'avoue. 
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LÉGENDAIRE DU GENRE EN LITTÉRATURE JEUNESSE

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ÉLOÏSE : Est-ce que ça fait longtemps que vous travaillez dans l'horreur jeunesse?

DENIS: Oui (rires) Mon premier livre a été publié en 1983. Moi, je suis vieux, han. (rires) ​Et tout de suite, mes premiers livres n'étaient pas des romans d'horreur, mais assez rapidement, j'ai commencé à écrire des romans d'horreur. Et puis, dans les quarante années qui ont suivi, j'alterne entre un roman de science-fiction, un roman d'horreur. 
Ce que je fais, c'est toujours dans l'imaginaire. Des récits très réalistes qui pourraient se dérouler vraiment, j'en n'écris pas, ça ne m'intéresse pas. La réalité est là déjà,  je vis dedans, alors je préfère l'imaginaire.
ROMANE: Comment faire pour savoir si votre livre est terminé, puis quand vous êtes satisfait, c'est à quel moment que vous êtes comme, ok, là le livre est fini, moi j'ai déjà tout écrit, ce que j'avais en tête, puis je suis satisfait de ce que j'ai écrit, ça prend combien de temps environ pour arriver à là.

DENIS: La rédaction d'un roman dépend de beaucoup de choses. J'en ai déjà écrit en trois mois, j'en ai déjà écrit en deux ans et demi. Mais ça dépend aussi de l'épaisseur du livre, du nombre de pages. Mais l'édition… Ça se fait en plusieurs étapes. Parce que lorsque j'ai terminé ce que j'appellerais le premier jet d'un livre, là je le fais parvenir à un éditeur. Je lui propose, je lui dis « Est-ce que vous êtes intéressé à le publier? » Et il peut dire « Non, ça peut ne pas l'intéresser. »

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ROMANE: Ou il peut juste modifier le livre. 

DENIS: Non, il ne modifie pas lui-même. Il va me demander. Il peut me dire on le publie tel quel, il peut me dire on le publie mais on aimerait que tu retravailles tel et tel chose. Ça arrive presque toujours ça. Et dans le cas du cinéma de l'horreur, j'ai eu à le retravailler beaucoup. Mais quand je présente à l'éditeur le roman que je viens de terminer, je suis jamais satisfait. Non, je suis jamais sûr que c'est bon, jamais, jamais. Non, j'attends l'avis de l'éditeur, c'est lui qui va me dire... 

ROMANE: Est-ce que c'est déjà arrivé qu'il vous a dit « c'est parfait » ou à chaque fois il y avait toujours quelque chose à retravailler? 

DENIS: Non, c'est déjà arrivé qu'on me dit « il n'y a rien à changer ». Mais c'est assez rare. Moi, je dirais qu'un bon éditeur qui a une bonne équipe, qui travaille avec lui… va toujours trouver des choses. T'sais, être un écrivain, ça veut pas dire écrire à la perfection. Écrire sans faute, sans faute de syntaxe, ça veut pas dire non plus avoir une imagination extraordinaire ou savoir à chaque fois comment raconter une histoire. C'est difficile, c'est difficile ce métier-là. Alors...C'est ce qui fait que moi en tout cas, je n'ai pas une confiance en moi absolu là. 

ALMA: Vous faites place à l'amélioration? 

DENIS: Toujours. J'écoute toujours ce que…  après avoir transmis mon manuscrit à un éditeur, quand il y a des commentaires à faire, je les étudie toujours. Ça peut arriver que je dise « Ah non, je ne suis pas d'accord avec telle chose ». Puis là, on discute un peu, puis, on finit par s'entendre. C'est jamais arrivé que je ne me... qu'on ne s'entende pas du tout. Si ça arrivait, bien là, le livre, il ne sera pas publié, c'est tout. Mais c'est jamais arrivé, hein. On se chicane pas. 
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ALMA: Mais est-ce que Québec, c'est une bonne ville pour être auteur?

ROMANE: Avec tous les lieux de la ville que vous avez utilisé dans votre roman, j'imagine que oui. 

ALMA: Oui, il y a beaucoup de lieux. 

DENIS: Je vous dirais d'abord que tous mes romans... Ça se passe à Québec. .. La plupart de mes romans se passent à Québec. Moi, je suis né à Québec, je vis à Québec, ce qui fait que j'ai envie de faire des histoires qui se passent... 

ROMANE: Vous connaissez bien la ville et... ​
DENIS: Oui, bon. Et celui-là, le cinéma de l’horreur c'est certainement celui qui parle le plus de Québec, puis de certaines choses qui sont arrivées dans le passé, etc. Comme la démolition de l'église Saint-Joseph, c'est vrai ça. J'ai pas inventé ça. Moi je vivais dans cette paroisse-là quand j'étais petit et il y avait vraiment une église magnifique avec un sous-sol l'hiver dans lequel on projetait des films, souvent des films d'horreur, pour les enfants. Alors moi j'y allais, bon. Puis un jour… aux dates qui sont indiquées dans mon livre. L'église a été démolie, puis... Non, elle a été fermée d'abord, démolie ensuite. Et puis effectivement, comme dans mon livre, on a construit un immeuble à logement. Puis c'est toutes des choses qui m'ont attristé parce que d'abord c'était une belle église, et ensuite c'était celle de mon enfance, puis surtout celle où j'allais voir mes films. 

ALMA: Donc cette histoire est basée sur vos souvenirs à partir de ce que vous vous souvenez de ce qui est arrivé. 

DENIS: C'est tout à fait tiré de mon enfance. 

ROMANE: Le grand-père qui est projecteur et tout ça?

DENIS: Non, ça je l'ai inventé. 
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L'église St-Joseph en 1986
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ALMA: La base est à partir de votre passé, mais vous avez construit à partir de ça. 

DENIS: Exact. D'abord, c'est l'endroit où j'ai vu mon premier film, j'avais quatre ans. Et puis c'est un film d'horreur, c'est un film de monstre. D'ailleurs, le film s'appelait Gorgo. G-O-R-G-O. Si vous allez dans le web, vous allez le trouver. Vous allez pouvoir le voir gratuitement, en couleur, sans payer. C'est vraiment un film de monstre, un monstre qui sort de l'océan puis qui se met à détruire une ville, un peu comme Godzilla. Ça vous connaissez certainement Godzilla, mais donc des films de monstres qui détruisent des villes, ça fait longtemps qu'il y en a. Et le premier, ça a été Godzilla, parce que ça date Godzilla. Ensuite, les Anglais, les Britanniques ont essayé de faire un film genre Godzilla et ont fait Gorgo. Et ça, c'est le premier que j'ai vu à quatre ans. J'étais très impressionné. Puis il y a des années, des décennies plus tard, Donc récemment… Là, je me suis dit, j'aimerais ça écrire une histoire avec un gigantesque monstre qui détruit la ville de Québec. ​
ROMANE: Le thérémine est souvent présent dans le livre, bien aussi plusieurs autres sons, mais est-ce que vous en avez déjà entendu dans la vraie vie ou j'imagine que c'est pas sorti de nulle part, cette idée-là? 

DENIS: C'est-à-dire, j'en ai entendu dans les films. Oui, puis on entend encore parfois dans les années 50-60, comme je le dis dans mon livre, beaucoup de films d’horreur avaient comme bande sonore du thérémine. 

ROMANE: Mais sans qu'on sache, moi je suis sûre que j'en ai entendu plusieurs fois, mais sans savoir que c'était du thérémine. 

DENIS: En effet, c'est un instrument étrange, c'est un instrument électronique, qu'on n'entend à peu près jamais aujourd'hui. 

ROMANE: Juste dans l'horreur. 

DENIS: À l'époque, qu'on entendait seulement dans des films d'horreur, ou à peu près là. Et puis dans la vraie vie, j'ai vu...Sur le web, Lady Gaga en jouait. Oui. Tu sais, c'est une vraie musicienne, Lady Gaga, là. Alors, à un moment donné, dans une émission, où un monsieur, un musicien, faisait une démonstration de ce qu'est un thérémine, ben là, il y avait Lady Gaga comme invitée aussi. Puis là, il a dit, venez voir ça. Puis elle, elle connaissait pas ça, Mais en deux secondes, elle savait jouer. Ok. Elle m'a impressionné beaucoup. Là, je me suis dit « ouais », elle connaît ça, la musique.
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ROMANE:  Mais aussi, je sais pas si c'est dans le livre aussi, mais en audio en tout cas, il y a comme on va dire un chapitre que c'est sur le thérémine. Fait qu'on peut en apprendre davantage sur le thérémine. C'est parce que le thérémine c'est vraiment quelque chose qui revient souvent dans le cinéma de l'horreur. On n'entend pas juste une fois. Le personnage, il savait pas ça avant c'était quoi. C'est comme si de plus en plus il en connaît.

DENIS: Et vous pouvez, parce qu'il y a un code QR à quelques endroits et ça vous permet là si vous avez le téléphone intelligent. 

ROMANE: Il les a en audio en fait ces sons-là justement.
DENIS: C'est ça, vous pouvez écouter, mais si vous cherchez encore une fois dans Internet, Thérémine, vous allez même trouver un endroit où vous allez pouvoir vous-même en jouer par écran interposé, vous n'aurez pas un thérémine dans les mains, mais avec le clavier et la souris, vous allez pouvoir le jouer. Je l'ai essayé, je n'ai pas le talent de musicien de Lady Gaga. 

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CAP ÉGALITÉ / UN BD DE ANNE VILLENEUVE

3/10/2024

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