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BEN LE CHAMPION / une BD de Hugo G. L'éclair

3/10/2024

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UNE VILLE, UN LIVRE - Rencontre avec Shayne Michael

3/4/2024

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 Dans le cadre de la 6e édition d'Une ville, un livre, on vous présente Shayne Michael, l'auteur d'un des trois livres finalistes: NOS RACINES!

LIVRE DOCUMENTAIRE - Nos racines 

ROMÉO: Est-ce que vous avez déjà... Est-ce que c'est la première fois que vous écrivez un livre documentaire? 

SHAYNE: Oui, c'est la première fois que j'écris. Moi, j'aime dire que je suis quelqu'un de chaque première fois parce que j'ai fait de la poésie... Moi j’ai étudié en théâtre, j’ai fait de la danse puis j'ai publié de la poésie en premier. Je pensais que j'allais faire de la scène en premier ou j'allais faire quelque chose qui était autre dans mon domaine. Mais non, j'ai fait de la poésie en premier, j'ai écrit n'importe quoi chaque jour sans juger ce que j'écrivais. J'ai donné ça à une maison d'édition pour un projet. Puis il n'y a pas d'autochtones ou de Nouveau-Brunswick qui ont publié encore en français. 
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Donc j'ai montré mes écrits, “Wow”  parfait, ça a été publié. Après ça, pour le projet là, j'ai jamais écrit des documentaires, j'ai jamais fait ce genre de travail là, même pour la jeunesse ou écrire un roman, j’ai jamais fait ça. Donc pour moi, c'était déjà un premier défi. Donc après ça, c'est sûr que, tu sais, il y a d'autres projets qui ont suivi, par exemple la traduction, tu sais, j'ai jamais traduit, il n'y a pas de traducteur autochtone francophone qui traduit, mettons, de l'anglais à français. Donc je travaille beaucoup sur la traduction aussi en ce moment, écrire scénarios aussi, donc c'est toutes des choses que...
Moi, j'ai jamais fait avant, mais c'est toutes les premières fois. Mais je trouve que c'est bon d'avoir des opportunités comme ça pour les autochtones. 
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ROMEO: Pourquoi avoir fait le livre en trois langues différentes? 

SHAYNE: Ben dans le fond, moi j'ai travaillé pour les éditions Hannenorak, dans le fond à Wendake, puis j'étais chargé de projets, donc je m'occupais de ce projet-là qui m'avait été passé, parce qu'il y avait déjà quelqu'un avant, mais finalement quand j'ai travaillé avec éditions Hannenorak, ils m'ont dit ce que je voulais faire, donc je l'ai pris en charge. C'est un projet que tu sais, il venait aussi des critères à suivre, il y avait des règles à suivre, donc justement c'était de faire un livre qui respecte les nations.

Donc chaque nation, ça aussi ça passait par un sondage, fait que dans le fond c’était pas moi qui choisissait les personnages, c'était vraiment… à la base aussi de prendre du bouche à oreille, tout ce qui avait été fait par les communautés, chez leur propre communauté de faire les sondages, ou juste de tout ce qui se passait. Puis moi je prenais ce qui était le plus populaire, et après ça c'est là-dessus qu'il y avait de la recherche. Puis après ça, c'est sûr que ce livre-là, évidemment, on voulait l'avoir possiblement dans les trois langues. Donc c'est sûr que c'est bon pour l'apprentissage aussi de voir qu'en français, parce que des fois la langue se traduit de l'anglais à la langue autochtone, et non de français à langue autochtone. Donc des fois il y a un travail différent qui se fait. Mais, tu sais, par exemple, ça dépend aussi des ressources disponibles. Justement, comme on le voit, c'est la langue Wendat qui n'a pas été traduite, dans le fond. Parmi toutes les autres qui ont déjà été faites. 

ROMANE: Ben, si on fait un peu un résumé du livre, en fait, c'est onze personnes qu'on nous présente sous forme de documentaire. Puis justement, comme on l'a dit, c'est écrit en trois langues. Mais moi j'ai beaucoup aimé ça, lire ça, parce que je trouvais que ça se lisait bien. C'est un peu comme des chapitres, ça peut un peu nous rappeler comme des chapitres. Mais en fait chaque début de chapitre c'est une nouvelle personne dont on nous raconte sa vie, puis évidemment une personne dont l'origine est autochtone. 

ALMA: Mais moi je me demandais, est-ce que ça a été dur d'aller... genre, comment est-ce que vous avez fait pour… la langue pour pouvoir retranscrire la langue autochtone. C'est sûr que vous savez pas toutes les langues et vous l'avez pas écrit. Est-ce que c'est la personne elle-même qui l'écrivait dans sa langue ou si vous demandez à quelqu'un qui connaît sa langue? 

SHAYNE: C'est sûr que moi, même moi, ma propre langue, Wolastoqey, moi c'est autochtone du Nouveau Brunswick, mais Wolastoqey y en a aussi au Québec. Je connais déjà des mots que j'ai appris quand j'étais jeune, mais c'est sûr que pour traduire, j'ai pas été formé non plus dans les langues de chaque communauté. Chaque communauté a déjà son propre traducteur, il y a des gens qui traduisent d'une certaine façon, il y en a d'autres que tu sais, même si par exemple, si la langue cri, souvent il va peut-être avoir différentes personnes qui le font, mais qui travaillent différemment aussi, donc ça se peut qu'il y ait des petites différences ou des choses comme ça. Donc c'est ça, c'est vraiment un travail. Ça peut arriver que des erreurs aussi, dans le sens que moi, je n'ai pas vu la traduction nécessairement quand ça s'est fait. Il y a des détails que par exemple, que moi, c'était important avec les personnes de chaque communauté, que tout soit respecté. En fait, je n'invente rien dans tous les passages que j'écris. Fait que mettons aussi que quelque chose qui a été dit, mais qui n'a pas été bien traduit ou quelque chose qui n'a pas été clair, ça peut faire... La personne qui a été concernée peut dire, « Ah, justement, cette ligne-là, je l'aurais peut-être traduit une différente façon. » C’est arrivé avec Skawennati dans le fond avec Mohawk dans le fond. Il y a eu un petit détail dans la discussion qui n'a pas été bien fait. Mais ça, c'est un petit détail, mais dans le fond, c'est ça qui aurait été bien, avoir une cohérence avec, mettons. C'est sûr que c'est difficile, je dirais, aujourd'hui avec le milieu. Tu sais, on a les ressources, il n'y en a pas autant. Puis le temps aussi, c'est pas toute la même chose pour tout le monde, le concept du temps.
ALMA: Dans certaines histoires, certaines personnes, on voyait que dans l'heure où est-ce qu'ils étaient, être autochtone c'était très mal vu, les gens étaient comme oh my god mais t'es différent, pourquoi? puis, mais est-ce que vous, quand vous étiez petit, il y a certaines personnes qui vous ont dit mais c'est pas normal vous êtes bizarres, tout ça?…

SHAYNE: Ouais c'est sûr que, tu sais les autochtones ils viennent, tu sais les nations, tu vois que c'est pas juste un critère physique non plus être autochtone aujourd'hui. Aujourd'hui, il y a beaucoup d'autochtones qui ne ressemblent pas à des autochtones, mais qui ont quand même le gène. Par exemple, si je parle au Wolastoqey avec Innu, on voit les différences aussi. Ça c'est physique, mais en même temps, il ne faut pas non plus. C'est ça, je pense qu'il y a beaucoup de gens qui figent là-dessus. Ils ne parlent pas autochtone, ils ne sont pas autochtones. Ils ne ressentent pas un autochtone, ils ne sont pas autochtones. Mais moi quand j'étais jeune, l'intimidation il y en avait. Parce que moi on avait un petit autobus, ma communauté, on avait notre propre autobus pour se rendre à l'école. Puis c'était le même autobus que les personnes handicapées. Il y avait un autobus petit aussi, mais ils disaient « Ah, c'est l'autobus, c'est les autres handicapés ». On se faisait comparer un peu à des handicapés, fait que c'est pas le fun. Des fois, c'est des petites choses comme ça qu'on se faisait juger, mais aussi, je sais que c'est plus difficile pour certains personnages parce que dans leur époque… C’est que moi quand j'étais pas encore au monde, c'était encore plus difficile de l'assumer ou d'en parler parce que là, faut pas dire qu'on est autochtone, on peut pas passer mal vu. 
ROMANE: C'est tabou, ouais. 

SHAYNE: C'est beaucoup de choses qui sont tabous. Tu sais, quand on connaît beaucoup l'histoire, on voit que les réserves ont été faites pour une mauvaise raison, dans le fond pour détruire un peu l'autochtone en soi. C'est peut-être des histoires différentes qu'on voit, tu sais, qu'on a un petit parcours similaire dans le fond, que c’est tabou, comme moi j'ai pas parlé de ma communauté autochtone,  du secondaire jusqu'à l'université, j'ai pas vraiment parlé, mais une fois que j'ai découvert l'artiste André Lévesque-Sioui, oui par exemple, c'est là que j'ai fait, j'assume, je retourne dans ma culture, j'apprends ma langue, ce qu'il faut, c'est ça. 
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Andrée Levesque Sioui / Photo: Denis Baribault
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ROMÉO: Est-ce que vous pensez que Québec est une bonne ville pour être auteur ou autrice? ​
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SHAYNE: Je trouve que oui. Je trouve que Québec c'est une très belle ville. C'est même une ville que je visite depuis que je suis tout petit, dans le fond depuis 2004. Donc je venais tout le temps, chaque année à Québec. Je trouve que le côté culturel, c'est très développé. C'est bien des projets expérimental, en théâtre, en danse, toutes les formes des disciplines sont actives. Puis j'aime bien que le festival de poésie, même la Maison de la littérature qui implique beaucoup les Autochtones, c'est en ce sens que des projets. Il y a aussi le festival en novembre avec Kwahiatonhk, c'est super, il y a beaucoup d'auteurs qui viennent visiter, même les nouveaux auteurs qui sont émergents. Donc je trouve que c'est bien d'avoir cette ville-là qui permet d'avoir des nouveaux projets comme ça. C'est très beau, moi j'adore.​
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