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UNE VILLE, UN LIVRE / Rencontre avec Sandra Dussault

3/10/2024

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Dans le cadre de la 6e édition d'Une ville, un livre, on vous présente Sandra Dussault, l'autrice d'un des trois livres finalistes: MANOIR HILLCREST!

ROMAN: MANOIR HILLCREST

ROMANE: Comment faites-vous pour qu'il y ait des effets de surprise et des effets de suspense au livre parce que le Manoir Hillcrest, c'est un livre d'horreur, donc faut bien qu'il y ait du suspense?

SANDRA: C'est pas facile, je te dirais. C'était la première fois que j'écrivais un roman d'horreur. Bon, évidemment, c'est de l'horreur pour enfants, mais quand même, ça prenait des éléments qui allaient générer une petite frousse quand même. Puis ce que je fais c’est que dans chacune des scènes où je voulais justement qu'il y ait un petit peu de peur, bien, j'essayais d'aller toucher aux quatre sens qui sont la vue, l'odorat, le toucher et l'ouïe. Donc, j'essayais... que mon personnage ressente des odeurs, qu'il allait le dégoûter un petit peu, qu'il ressente des choses aussi sur sa peau, le froid, des frissons, etc. Donc, c'est de cette manière-là que je pense avoir réussi à faire peur un petit peu. 

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ÉLOÏSE: Quand avez-vous commencé à écrire et pourquoi vous avez décidé de vous lancer dans l'horreur jeunesse? 

SANDRA: J'ai commencé à écrire... Tu veux dire ma carrière d'écrivaine? J'ai commencé mon premier roman, il a été publié en 2010, donc ça commence à faire un petit bout de temps. L'horreur, c'était vraiment pas ce que je pensais écrire. Tous mes premiers romans, c'est pas vraiment de l'horreur, il y a du fantastique tout ça… En fait, c'est Jocelyn Boisvert qui est un auteur qui a écrit dans la collection Noire. J'ai échangé avec lui et il m'a dit « c'est vraiment cool comme collection, tu devrais essayer et tout ça ». Puis je me suis comme lancé un petit défi et je me suis dit: est-ce que je suis capable de faire ça, moi, écrire un roman d'horreur pour enfants. J'ai essayé, puis ça a fonctionné. Donc voilà.
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ROMANE: Est-ce que ça s'est fait facilement ou... 

SANDRA: Quand même! Mais le…
 
ROMANE: Avec quelques défis? 

SANDRA: Quelques défis au niveau de la réécriture, de la révision. Donc une fois que moi je l'ai eu envoyé à la courte échelle, bien là, l'éditrice m'a fait retravailler puis elle m'a fait enlever beaucoup de choses que moi j'avais mis et que vous connaîtrez jamais parce que ça a été éliminé de l'histoire. Donc elle, elle a vraiment épuré, elle m'a aidé à épurer mon histoire. Donc c'est comme ça que Le Manoir Hillcrest a été écrit en version finale. 
ALMA: Moi je me demandais comment est-ce que vous avez dit je vais faire un livre d'horreur pour les enfants. Est-ce que vous, d'habitude, vous ne faites pas des livres d'horreur? Est-ce que vous avez vraiment dû penser autrement pour pouvoir faire ce livre? 

SANDRA: Penser autrement? Pas vraiment parce que ça reste une histoire. J'écrivais des romans où il y avait des scènes... où il y avait du fantastique, il y avait des scènes un peu... il y avait de l'action. Donc… Ça a été... non, je dirais pas que ça a été difficile. C'est un roman beaucoup plus court que ce que j'écris normalement. Donc, de ce côté-là, ça a été plus facile pour moi. J'ai pu l'écrire plus rapidement. Mais ça a été un petit défi différent de ce que j'écris d’habitude. 

PHILIBERT: Est-ce que vous auriez aimé que votre livre soit un petit peu plus épeurant? Si...même s'il y aurait été trois lunes?

SANDRA: Oui, il y a beaucoup, parce que je fais des animations dans les écoles, puis il y a beaucoup d'écoles, de jeunes qui me disent « On veut des trois lunes, on veut des trois lunes! » Mais c'est pas moi qui ai décidé, hein! Moi j'ai écrit mon histoire, puis c'est eux qui l'ont classé, il aurait fallu que je mette plus de sang puis de mort dans mon histoire pour que ce soit trois lunes.

ROMANE: Mais les lunes, ça permet de savoir, t'sais, admettons que tu as 9 ans puis que c'est 3 lunes, c'est un peu déconseillé de lire pour ton âge. 

SANDRA: Exact, voilà. 
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ÉLOÏSE: Est-ce que c'est votre idée de commencer avec des pages noires et après de faire en blanc? 

SANDRA: Non, ça c'est pas moi, c'est les graphistes là-bas chez la courte échelle qui décident comment va être présenté le livre. Ils m'ont demandé mon avis, mais j'en avais pas vraiment, j'avais pas d'idée.

ROMANE: Mais avec des images, c'est toujours plus... on peut s'imaginer plus facilement. Moi, c'est pas nécessairement comme ça que je me serais imaginée, mais en voyant les images, on voit vraiment à quoi l'auteur, je pense, pensait quand il écrivait. 

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SANDRA: Exactement. Puis je pense qu'ils ont trouvé un illustrateur qui avait un style qui fonctionnait bien, avec l'histoire un peu vieillot, comme un peu une gravure ancienne. Donc je pense qu'ils ont bien choisi, là. C'est pas moi non plus qui a choisi les illustrations. 
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PHILIBERT: Est-ce que vous trouvez que Québec est une bonne ville pour être écrivain et écrivaine?

ROMANE: Ben, il y a des beaux décors qu'on peut utiliser, le Vieux-Québec évidemment, tout ça. Donc oui, ça peut être, ça peut servir. J'ai un de mes romans d'ailleurs qui se passe dans le Vieux-Québec au début du XXe siècle. Je m'en suis servi beaucoup. Donc oui, je pense que Québec, ça peut être une bonne ville. C'est une bonne ville pour écrire des romans.

ALMA: Vous, vous avez grandi à Québec, il me semble? 

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SANDRA: J'ai grandi dans Portneuf, à Pont-Rouge, petit village, là, à 45 minutes d'ici, à la campagne. Beaucoup de mes romans se passent à la campagne. J'ai pas de romans qui se passent vraiment en ville-ville, là. Oui. 

ALMA: Est-ce que Québec signifie... Vos histoires ont rapport avec ce que vous avez vécu à Québec. Québec signifie quelque chose dans vos livres ou dans la vie de tous les jours? ​
SANDRA: Bien je dirais que mes romans, la plupart du temps, à part celui dont je vous ai dit qui se passait dans le Vieux-Québec, mes romans, souvent, le lieu n'est pas nommé. Comme dans le Manoir Hillcrest, on ne sait pas exactement c'est où. Il y a le nom d'un village à la fin, mais ça n'existe pas. Donc souvent c'est ça. 

ROMANE: Une des choses que j'aime de ce livre-là, c'est qu'on peut aussi faire le rapport entre la réalité, parce qu'on parle beaucoup de technologie, parce qu'ils sont enfermés dans le manoir Hillcrest, le personnage principal et son frère Christopher. Puis, il y a comme un événement dont ses parents… parlent puis ils ne savent pas trop en détail c'est quoi cet événement-là. 

SANDRA: En fait, ils en parlent très peu, on ne sait pas ce que c'est l'événement. 

ROMANE: Exact, puis bien, on peut un peu se douter que ça a un rapport avec la technologie parce que c'est parents, ils en parlent un tout petit peu, mais moi je pense que c'est un petit peu réaliste parce que la technologie je trouve qu'elle prend de plus en plus le dessus dans le monde dans lequel on vit. Fait que je me suis dit que d'une certaine façon, ça ça pourrait arriver. Est-ce que c'est parce que vous êtes dit, « Ah, je pense que dans le futur, ça pourrait arriver. » Alors c'est pour ça que j'ai écrit cette histoire-là ou au début, c'était complètement fictif?

SANDRA:  Oui, c'est complètement fictif, sauf qu'effectivement, on pense à Internet, tout ça. Si ça plante un jour, tout arrête.  

ROMANE: Le monde en dépend maintenant. 

SANDRA: On en dépend énormément. Je n'ai même plus de téléphone fixe à la maison. J'ai juste mon cellulaire. ça marche plus, je peux plus appeler mon père. Donc oui, c'est quelque chose, peut-être pas à cet extrême-là, mais effectivement, ça pourrait arriver. Donc des fois, oui, j'essaye de mettre en scène des situations qui pourraient éventuellement arriver. Puis ça, ça peut être un élément qui cause une petite frousse aussi. 

ROMANE: Exact, parce qu'on se dit « Ah, dans le futur, dans le fond, moi… » Parce que je l'ai comme lu deux fois les livres. J'avais comme pas trop pensé à ça, mais la deuxième fois, c'est comme si j'ai vraiment réalisé que dans le fond, ça pourrait vraiment arriver dans la vraie vie. 

PHILIBERT: Est-ce que l'étude sur les effets de la peur sur la mémoire est réaliste et a vraiment été réalisée ou est-elle fictive?

SANDRA: Oui, oui, c'est fictif, j'ai inventé ça. J'ai inventé ça. Peut-être que ça existe quelque part, mais j'en suis pas... 

PHILIBERT: J'espère pas. 

ROMANE: Mais t'sais, le pire, moi, ce qui m'a vraiment surprise, t'sais, c'est qu'il y a pas grand monde qui le savent, là, ce qui se passe dans ce manoir-là, comme... personne ne le sait, en fait. Tu sais, à la fin, on remarque que c'est vraiment... Tout le monde est surpris par ce qui se passe, parce que c'est vraiment quelque chose que... Tu sais, on sent toutes les frissons, toutes les choses que leurs parents les obligent à faire, puis la même routine qui se répète jour après jour, puis pas très plaisante, là.
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