LE FILM SERA PRÉSENTÉ AU DIAMANT DIMANCHE LE 15 SEPTEMBRE 2024 À 17H POUR LA CLÔTURE DU FESTIVAL!
PAMMY: Le projet est né d'où? Qu'est-ce qui vous a motivé à aller vraiment occuper votre vie quotidienne de cette façon?
MÉLANIE: En fait, c'est un projet qui date d'il y a très longtemps. Notre premier dépôt, ça date de 2016. Alors c'est un projet qui date d'il y a très très longtemps, de 2016. Et puis au départ c'est qu'Emile était beaucoup plus petit, donc si on recule de 8 ans, il avait 3 ans. Puis on réfléchissait beaucoup Olivier et moi à la transmission, à l'éducation, comment on enseigne la vie aux enfants, à nos enfants, ce qui est une immense question. Et puis on se dit, on va aller documenter, on a eu plein d'idées, au départ, c'était ça. Finalement, ce qu'on avait établi, c'est Haïti, Palestine, Népal et au Québec. Pour un peu pas faire des comparaisons, mais pour faire une grande mosaïque, puis pour voir comment finalement cette vision-là se transforme en contact avec la culture, puis le territoire, si tu veux, la famille, l'école, le système. Et puis, donc, on a fait ça, on a même fait le repérage sur place, donc on est allé dans ces pays-là pour choisir les écoles, les enfants, les familles, et finalement... Bon, ce qu'on sait tous, c'est que la pandémie est arrivée, et puis là, tout à coup, on ne pouvait plus aller dans ces pays-là. Mais nous, on avait commencé à filmer au Québec pour commencer, puis on avait décidé de suivre Émile, entre autres, parce que c'était facile pour nous. On ne voulait pas nécessairement nommer spécifiquement que c'était notre enfant, mais on s'est dit « ah, ça va être intéressant, on va y avoir accès facilement, l'école est à deux minutes. » On connaissait bien, c'est une super école, l'école Chabot à Charlebourg, puis très ouverte. Et donc, ça a commencé comme ça. Et puis finalement, comme la pandémie a tout chamboulé, on s'est remis beaucoup en question. Puis on s'est dit « ah, mais dans le fond, la ligne directrice, en filigrane de tout ça, ce qui nous intéresse, c'est la transmission. »notre propre famille, notre propre vision de la transmission, puis c'est comme ça qu'on s'est concentré sur nos deux enfants et ouais. POUR ÉCOUTER L'ENTREVUE INTÉGRALE
ROMANE: J'imagine que la COVID-19, ça a dû être un énorme défi, mais un imprévu surtout. Mais est-ce que vous avez eu d'autres défis ou d'autres imprévus?
MÉLANIE: Oui, il y en a toujours des tonnes, des défis pour faire le film. Mais la COVID, ça a été le plus grand défi parce que, non seulement le projet a changé de bout en bout, mais aussi même pour les tournages, Olivier et moi on est toujours ensemble, il y a des moments où moi je pouvais être là aussi, mais il y a eu des moments à cause de la distanciation, puis il fallait, il pouvait y avoir seulement Olivier parce que les classes étaient tout petites, donc lui à l'instant-là il faisait le son, la caméra, il faisait tout en même temps, c'est vraiment un homme orchestre. Après ça, comme c'était notre propre famille, l'autre défi c'est qu'on a tourné, on fait toujours ça, on a ce grand défaut-là de tourner beaucoup d'images nous, ce qui est une qualité aussi, mais ce qui est un grand défaut.Donc on a tourné énormément d'heures. Écoute, je ne sais pas, je pense qu'on doit avoir 300 heures. Ça n'a pas de bon sens. Donc on a fait du débroussaillage avec notre extraordinaire monteur qui est René Caron. Puis les enfants collaboraient tellement, puis il y avait des perles tout le temps. Donc on disait, ça c'est important, ça c'est important. Est-ce que c'est vraiment important? Qu'est-ce qui est essentiel?
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PAMMY: Au niveau des animations et de l'esthétisme, est-ce qu'il y a un souci de représenter Alep et ses couleurs dans le film?
ANDRÉ: Oh oui, oui... Parce qu'Alep n'existe plus. Elle existe évidemment, mais elle a été détruite quasiment entièrement. Puis quand on a commencé le film, elle n'était pas reconstruite. Ça commence un petit peu, mais à l'époque, c'était vraiment en ruine. Et puis pour Marya ce qui était important c'était je veux vraiment que vous créez Alep de quand j'étais petite. Donc c'est pour ça qu'on ne pouvait pas le faire en film, on ne voulait pas faire un gros film avec du CG et tout ça. Donc en animation ça permettait ça. Puis les gens nous le disaient, on l'a présenté un peu partout dans le monde. Puis les gens venaient nous voir en pleurant à la fin pour nous dire, ça fait 30 ans que j'ai quitté Aleppo. Vous avez refait exactement les rues, chaque coin de rue." Puis c'était l'idée, c'était que les gens qui ont connu Alep puissent replonger en disant, ok, c'est là que j'ai vécu. Même la couleur, la lumière, Marianne a dit, ah non, le soleil le matin, il n'est pas jaune à Alep, il est plus blanc, il est un peu plus... Puis on a essayé puis, plus Marya était satisfaite, plus on était contents. POUR ÉCOUTER L'ENTREVUE COMPLÈTE AVEC ANDRÉ KADILES BOUQUINEURSLES CINÉPILESPOUCES VERTS, POUSSES VERTES
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