Le Machin Club
  • À PROPOS
    • MISSION >
      • MOT DE LA FONDATRICE
      • LA FLEUR
    • CONSEIL D'ADMINISTRATION >
      • RAPPORTS ANNUELS
    • Partenaires
    • LA CHARTE
    • NOUS JOINDRE
    • FOIRE AUX QUESTIONS
  • ARTS MÉDIATIQUES
    • PROJETS EN COURS
    • PROJETS PASSÉS
  • À LA UNE
  • ADHÉSION

SE RACONTER DES HISTOIRES AUTOUR DU FEU

6/26/2022

0 Commentaires

 
Photo
DISCUSSION AVEC LE CONTEUR FRANÇOIS LAVALLÉE AU GRAND BIVOUAC DES CAMPS ODYSSÉE À LA BAIE DE BEAUPORT LE 18 JUIN 2022.
​Ophélie: On est à La Baie de Beauport et on est avec François Lavallée. 

Bonjour! rires

François Lavallée: Hey! Salut vous deux! Je suis bien entouré. ​
Photo
Ophélie: C’est quoi ou c’est qui qu’on retrouve le plus souvent dans tes histoires et légendes, etc? 

François Lavallée: Qui on retrouve le plus dans mes histoires dans mes légendes? Ben je dirais que les personnages qu’on trouve dans mes légendes. On a souvent l’impression que c’est des personnages assez extraordinaires qui viennent d’un autre monde, qui viennent d’ailleurs, mais en réalité c’est souvent des gens qu’on croise tout autour de nous. Parce que je trouve que dans les histoires qu’on raconte, y’a un peu… y’a pas un peu, y’a beaucoup de vrai, pis y’a tous ces gens là. Des fois, ça peut être un prof au primaire que j’ai eu mettons qui se retrouve personnage dans une de mes histoires. Des fois, c’t’une voisine, fait que c’est un peu comme ça. Fait que dans mes personnages, j’aime quand qu’ils ressemblent, quand il y a des traits qui ressortent pis que parlent de nous, les humains. Comme ça se peut qu’il y ait un personnage qui parle de vous deux là par exemple parce que vous êtes pas pires comme personnages…
Inès: Ah. 

Ophélie: Au début gênées, mais après on y va!

François: Ouais, c’est ce que je sens, vas-y donc!

Inès: Pourquoi est-ce que vous aimez raconter des légendes? 

François: Ah ce que j’aime dans le fait de raconter des histoires… Quand j’avais votre âge, j’aimais ça être avec mes ami.es, y’avait plein d’ami.es souvent à la maison, mais ce que j’aimais le plus là… Mais c’est que des fois ma mère, elle venait dans la salle de jeux mettons ou dans le sous-sol où on jouait au hockey pis elle dit: « Y’est où François? » pis moi j’étais dans ma chambre entrain de faire des bandes-dessinées. Fait que j’avais besoin de me retrouver avec mes histoires, pis d’inventer pis d’avoir un monde, j’ai toujours eu besoin de ça de l’imaginaire, mais j’aime aussi le monde. Fait quand je travaillais en camp de vacances, j’aimais ça me retrouver au bord du feu de camp avec les enfants pis les adolescents, les animateurs, pis c’est moi qu’on avait nommé pour raconter. Fait que c’est comme ça que ça a commencé, puis depuis, ben je raconte… il y a des histoires qui se disent celles qu’on raconte, mais il y a les histoires qui se vivent comme là, on a un peu les genous collés, mais c’est un peu comme ça, y’a une histoire qui est entrain de se vivre, fait que c’est ça qui me parle moi, des histoires qui se vivent. 

via GIPHY

Ophélie: Pourquoi on raconte des histoires autour d’un feu de camp et pas ailleurs? 

François: Ah ben on en raconte autour d’un feu de camp, mais on en raconte ailleurs aussi parce que les humains, on aime bien ça se faire raconter des histoires. Est-ce que vous aimez ça les jeux vidéos mettons? Bon bien, dans les jeux vidéos, vous allez être d’accord avec moi que c’est pas les jeux vidéos de mes années où on jouait avec l’atari pis le colecovision sur la tv, mais aujourd’hui les jeux vidéos ont vraiment des histoires. C’est pas pour rien, c’est parce que les gens aiment ça avoir des récits, des personnages, des aventures, des quêtes… Puis au bord du feu de camp pourquoi? Parce que depuis le début du monde, qu’on s’assoit autour d’une source de chaleur, le feu puis qu’on aime aller se réchauffer puis on dirait que les histoires ça nous réchauffe puis ça nous permet de mieux comprendre qui on est nous autres les humains sur la terre avec les histoires. C’est ça qu’on retrouve là-dedans. Puis ce soir, le bivouac qu’on va faire, dans la courbe du bivouac, il y a des chansons, il y a des jeux puis à un moment donné quand ça commence à descendre avec le feu, ça devient rouge, des braises. Bien c’est là que c’est le temps de conter des histoires avant les chansons douces pour aller se coucher. Fait que les histoires servent à ça aussi, à calmer aussi. ​

via GIPHY

Inès: Est-ce que la plupart du temps vous inventez vos histoires? 

François:  Mes histoires, je les invente, mais j’aime ça aller les chercher dans la bouche des gens. Quand je dis dans la bouche c’est que je passe du temps mettons dans la cuisine, un peu comme ce que vous êtes entrain de faire puis en me posant des questions. Puis des fois, j’essaie de lier les imaginaires puis d’ouvrir les coffres aux trésors qui sont là-dedans pour que les histoires qui sont au bout de leur langue aillent jusqu’aux oreilles des autres. Fait que j’aime aller chercher les vieilles histoires aussi puis les raconter aujourd’hui. Fait que j’en invente, mais je vais en chercher aussi dans la tradition parce que des contes, des légendes, des mythes, ça vient d’avant nous. ​

via GIPHY

Ophélie: Est-ce que t’as commencé à faire des histoires dans un camp? 

François: C’est au bord du feu de camp même qu’on m’a fait le merveilleux cadeau un jour de me nommer conteur. C’est les enfants qui m’ont dit: "On aime dont ça quand tu racontes, pourrais-tu revenir demain, puis après-demain nous raconter la suite puis nous en raconter un autre." Ça va faire bientôt trente ans que j’en fais mon métier de raconter des histoires. 

Inès: Est-ce qu’il y a des méchants dans vos histoires? 

François:  Et que c’est bon un personnage méchant dans une histoire quand même! Dans une histoire quand tu mets des méchants, je trouve que tu viens pointer, tu viens mettre le doigt sur un petit bobo puis c’est en mettant le doigt sur le bobo qu’on vient à savoir qu’il fait mal ce fameux bobo là. Je trouve que les méchants sont fabuleux pour nous faire voir les choses. C’est le fun avec des histoires avec des méchants aussi. Ça prend des affaires qui se passent dans les histoires là, sinon il n’y a pas d’histoire à raconter. Ça prend un élément déclencheur, puis les méchants sont toujours bons pour venir en mettre. Fait que oui je les aime ces personnages là. 


Ophélie: Que penses-tu des chansons à répondre? 

François: Pour que ce soit une chanson à répondre, il faut laisser la place aux autres pour répondre. Tu sais aujourd’hui quand on va voir des spectacles de chansons à répondre, on a pas beaucoup de place pour répondre. Les chansons à répondre se faisait avant au bord du feu, dans les maisons et la personne chantait et les gens y répondaient. Et ça c’est pas mal aussi. Mais est-ce qu’on en connaît des chansons à répondre? Est-ce que vous en connaissez-vous des chansons à répondre?

Ophélie: Oui, dans les camps de jour et dans les camps de vacances on en chante. 

François: (chante) Mes chers amis, je vais vous raconter une histoire de mensonge… ​
0 Commentaires



Laisser un réponse.

    Photo

    C'est quoi?

    Une Web-réalité estivale conçue spécialement par Pammy Poppins pour provoquer l'émerveillement saisonnier avec la gang du Machin Club.  

    L'émission  radio estivale sur les ondes de 
    Photo
    Photo
    Les activités du Sundae Chaud sont rendues possible grâce au soutien du Fonds de l'aide au développement du milieu de la Caisse Desjardins du Plateau Montcalm. 

    Archives

    Septembre 2022
    Août 2022
    Juillet 2022
    Juin 2022

    Catégories

    Tous
    Bivouac
    Émile Bilodeau
    Feu De Camp
    Repère Culturel

    Flux RSS

Le Machin Club! On est là! 

Coordonnées

418 805-7405
1036, avenue des Érables
Québec (Québec)  G1R 2M9

Courriel 

info@lemachinclub.com
Photo
On est là!
  • À PROPOS
    • MISSION >
      • MOT DE LA FONDATRICE
      • LA FLEUR
    • CONSEIL D'ADMINISTRATION >
      • RAPPORTS ANNUELS
    • Partenaires
    • LA CHARTE
    • NOUS JOINDRE
    • FOIRE AUX QUESTIONS
  • ARTS MÉDIATIQUES
    • PROJETS EN COURS
    • PROJETS PASSÉS
  • À LA UNE
  • ADHÉSION