Je n'ai jamais été d'un naturel froussard. Déjà toute petite, je courrai toutes les occasions pouvant me procurer une bouffée d'adrénaline. Que ce soit par les films d'horreur, les romans d'épouvante ou en passant des soirées complètes sur ma planche de Widja, tout ces moments de douces frayeurs étaient pour moi synonyme d'amusement. 

C'est un peu pour cette raison qu'à chaque année, lorsque la page du calendrier se tourne et nous rapproche de l'Halloween, mon cœur se remplie de joie à l'idée de me replonger dans un bon roman d'épouvante. Que ce soit les pavées de Stephen King ou les romans d'ambiance gothique à la Edgar Allan Poe, Octobre est le mois parfait pour se procurer quelques frissons. Envie d'avoir la chair de poule? Voici deux suggestions de romans parfaits pour lire à la lueur des chandelles, par une nuit sombre et orageuse d'automne. 
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​Comment parler de roman d'horreur sans aborder mon livre d'épouvante préféré?

​Dans ce roman de l'auteure anglais Neil Gaiman, le lecteur fait la rencontre d'une brave et intrépide héroïne du nom de Coraline. Une jeune fille à l’esprit vif pour qui toute perspective de danger semble être plus intéressante qu’alarmante. Le problème avec Coraline, c’est qu’elle s’ennuie à mourir. Nouvellement emménagés, ses parents sont trop préoccupés par les tracas du quotidien pour s’occuper d’elle. Il ne lui reste donc plus qu’à faire ce qu’elle sait faire de mieux pour se distraire: explorer.

Elle découvrira que sa nouvelle maison possède vingt et unes fenêtres et quatorze portes. Treize de ces portes s’ouvrent et se ferment sans problème tandis que la quatorzième a cela de particulier qu’elle donne accès à un pan de mur recouvert de briques. Une porte qui mène nul part? Voila qui est bien étrange! Curieuse, elle ouvre une nouvelle fois cette quatorzième porte pour y découvrir un long et sombre passage la menant dans une maison ressemblant étrangement à la sienne ; tracas et ennuie en moins. Mais ce lieu, en apparence parfait, recèle son lot de noirceur. Car dans cet univers se cache un autre père et une autre mère, deux créatures aux yeux de boutons qui ne souhaitent rien de plus que garder cette nouvelle petite fille avec eux et ne plus jamais la laisser filer. Coraline devra user de ruse et faire preuve d’un grand courage pour parvenir à se sauver et ainsi réintégrer sa réalité.

Même s’il s’agit de sa première incursion dans l’univers du livre jeunesse, Neil Gaiman semble déjà posséder une juste compréhension des peurs qui habitent les enfants ainsi que de la capacité qu’ils ont à les surmonter. En mettant pied dans ce monde derrière la quatorzième porte, Coraline déboule dans un univers qui, en apparence parfait, cristallise ses terreurs enfouies. En usant d’un courage qu’elle ne soupçonnait pas, notre héroïne embarque dans une quête qui la mènera à combattre ce qui la terrorise au plus profond d’elle-même. 

Plonger dans ce roman c’est accepter de se perdre dans un univers qui se fait un jeu d’incommoder son lecteur. C’est perdre pied dans une réalité tordue qui n’offre aucune clé de compréhension autre l’usage de l’imaginaire qui a la fâcheuse tendance de décupler la peur qui se dissimule dans l'ombre de chaque image. 
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C'est avec un véritable plaisir que l'auteur François Gravel s'inspire d'une peur primaire de l'enfance comme amorce de son nouveau roman publié aux éditions de la Courte échelle : les cimetières.  L'image du cimetière renvoie à une idée de finalité qui est difficile à saisir pour les plus jeunes . Ce malaise se traduit le plus souvent par une peur diffuse qui se manifeste à la vue d'une pierre tombale . 

Combien d'enfants sont-ils passés en bordure d'un cimetière avec les yeux fermés et la peur dans l'âme?  

Les parents de Clara lui ont toujours dit qu’elle n’avait rien à craindre des cimetières. Ils n’ont d’ailleurs pas hésité à acheter une maison en bordure de l’un de ces immenses jardins parsemés de pierres tombales. Lorsque la jeune fille aperçoit des lueurs vaciller au-dessus des tombes par la fenêtre de sa chambre, elle éprouve quelques doutes. Quand l’une des petites flammes l’interpelle alors qu’elle traverse le cimetière en revenant de l’école, ses doutes se transforment en certitude : ses parents ne lui ont pas tout dit…

Prenez donc cette peur viscérale comme base d'un roman. Rajoutez-y une ou deux louches de mystères, une dose d'ésotérisme et une fin ouverte bien énigmatique et angoissante. Le résultat est un roman d'horreur absolument réussi qui vous fera frissonner aux heures les plus sombres de la nuit.

Grande lectrice, notre pétillante Briséis vous livre son appréciation de lecture du tome 9 de la série. Mais attention! Si vous n'avez jamais lu les aventures de Marie-Douce et Laura, il faut absolument commencer par le premier tome de la série. ​

C'est l'hiver, Laura est toujours en rémission (lire le tome 8 pour plus d'explications) et est plus que jamais bouleversée par son expérience avec Xavier. Elle quitte l'hôpital pour finir sa convalescence à la maison.  Mais quelle surprise l'attend le soir de Noël alors elle reçoit la visite de Xavier qui lui demande d'être en couple. Avec toute la joie du monde, elle dit oui!
Entre-temps, des rumeur lancées par Kim Buteau, l'ex de Xavier, prétendent que la mère de Xavier et le père de Laura auraient été en couple avant la naissance de leurs enfants. Ce qui veut peut-être dire que Xavier et Laura seraient frère et sœur. C'est à suivre! 
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Marie Douce se prépare pour entrer dans un nouveau collège(un pensionnat). Elle veut changer d'école parce qu'elle en a assez d'entendre toutes les rumeurs qui courent sur elle a propos des Full Power, plus précisément celles concernant Lucien. 

La vie de Marie-Douce prend un tournant pour le moins positif alors qu'elle fait son entrée au collège de la Tourelle. Elle y fait de nombreuses rencontres dont celle de sa co-chambreuse, Vivianne, qui lui raconte tous les dangers du pensionnat et la met en garde contre James Crown , le fils d'un influent politicien détesté de tous. Elle lui parle aussi des auditions de la mort et de la façon douteuse de choisir les élèves qui restent et qui partent . Elle apprend que Madox (qui est finalement dans la même classe qu'elle) s'est mis à dos la directeur en dressant un portrait peu flatteur de l'administration. Tout au long de l'année scolaire, elle va vivre plein d'aventures avec James et Madox. Beaucoup de péripéties vous attendent dans ce roman!
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Pour ce qui est de Laura,  j'ai beaucoup aimé sa fusion avec Xavier qui prouve qu'ils sont tellement fait pour être ensemble. Xavier lui prouve tout le temps qu'il ferait tout pour elle et Laura semble être folle de lui au point de ne plus pouvoir s'en passer. Ils traversent les épreuves ensemble et continuent de s'aimer tendrement.

Ce que j'ai le plus aimé dans l'histoire de Marie-Douce dans le tome 9 c'est les élèves de son nouveau collège, les professeurs ainsi que Victoria, son ennemie fatale.  J'ai malheureusement moins de choses à dire à son sujet car je dois admettre que mon personnage préféré est Laura.
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La seule chose que je n'ai pas aimé dans ce roman c'est qu'il est déjà fini!

Envie de découvrir cette série jeunesse qui ravie le cœur de ses lecteurs dès la première page? N'hésitez pas une seule seconde de plus et accourez dans votre librairie préférée pour vous procurer le premier tome!

C'est au tour de Charlotte, Bouquineuse extraordinaire, de nous partager une petite portion de son imaginaire hyperactif. 

Tombée sous le charme du roman Wonder de R.J. Palacio, elle imagine pour nous la page couverture de la suite des aventures de August Pullman : Wonder- à mes 16 ans. Y aurait-il une histoire d'amour dans l'air?

Ce n'était pas le cri de haine du vilain Rimar mais bien son père qui s'était coupé en rasant sa barbe. Entortillé dans ses couvertures, Thomas se rendit compte que toute cette incroyable aventure n'avait été qu'un rêve. Un peu déçu, il s'habilla et se prépara à partir pour l'école. En chemin, il dit à sa mère:

- Quand je serai grand, je deviendrai super Thomas!
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Qu'est-ce que ça mange en hiver le patrimoine vivant? Lorsque l'on feuillette le dictionnaire on apprend que le patrimoine vivant se définit comme « les savoir-faire, les connaissances, les expressions, les pratiques et les représentations transmis de génération en génération et recréés en permanence, en conjonction, le cas échéant, avec les objets et les espaces culturels qui leur sont associés, qu'une communauté ou un groupe reconnaît comme faisant partie de son patrimoine culturel [...]».

Pour simplifier la chose, on pourrait dire que le patrimoine vivant c'est un peu comme les légendes de Bonhomme Sept-heures et de Dame blanche que l'on se raconte au coin du feu. C'est aussi le sirop d'érable que l'on met sur nos crêpes du dimanche. C'est la ceinture fléchée du Bonhomme Carnaval, la chemise carreautée du bûcheron et les raquettes en babiche. Bref, le patrimoine vivant c'est plusieurs d'éléments qui nous connectent à notre réalité de Québécois et de Québécoise.

Envie de percer ce grand mystère? Voici quelques lectures qui pourront t'aider à réfléchir sur la question : 
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Il est important de comprendre que le roman et le cinéma sont deux genres tout à fait différents. Alors que le roman est un médium porté uniquement par l'imaginaire du lecteur , le cinéma offre une expérience davantage visuelle et sensorielle. Si plusieurs lecteurs peuvent lire le même livre et expérimenter une lecture différente, le cinéma plaque sur la pellicule une seule interprétation de l'histoire choisie parmi une infinité de  possibilités. ​

L'adaptation cinématographique de romans jeunesse est devenue un véritable phénomène. Aujourd'hui, prêt de 40% de la production cinématographique est issue de la production littéraire jeunesse. Que l'on pense à Harry Potter, Hunger Games ou le Seigneur des anneaux, il serait facile de penser que l'alliance entre les deux genres garantie le succès au box office. Pas étonnant donc de constater que les grands studios hollywoodiens sont prêts à parier gros sur le scénario d'un roman à succès.

Les Bouquineurs sont formels : pour que l'adaptation soit réussie, un bon réalisateur se doit d'être à l'écoute du lectorat. Pour que le film colle au plus prêt à l'histoire, le scénario se doit de suivre les lignes directrices du roman. Aucun changement majeur à l'histoire ne sera toléré ( sauf si ce changement est demandé à l'unanimité par les lecteurs).

Tous les romans lus ce mois-ci ont passé le test de l'adaptation cinématographique avec succès. Mais il est fort à parier que si l'on avait confier la réalisation de ces films aux Bouquineurs, plusieurs éléments auraient changés.

Pour découvrir la discussion passionnante des Bouquineurs ainsi qu'en apprendre davantage sur leurs aspirations de réalisateur, c'est par ici: