C’est mon travail! Et oui! Je vis de T’ça… Le Machin Club est mon principal employeur. Enfin pour survivre, je dois mener plusieurs projets en même temps en plus d’assumer plusieurs contrats autonomes à l’extérieur du Machin Club. La multiplicité des tâches et actions à accomplir mène parfois mon cerveau à un état de surchauffement. Je ne veux surtout pas tomber au combat. J’ai donc besoin de me débrancher de la course et de m’éloigner de notre Quartier Général. En prenant une distance, je mesure mieux la portée de mes efforts et je prends conscience de la valeur de mon travail auprès de vous. Je suis mon propre boss et je suis pas mal exigeante pour moi-même, faut croire! Par exemple, comme nous n’avons aucune subvention de fonctionnement, en tenant mordicus à ce que vous ne payiez pas de frais autre que l’adhésion pour votre participation aux activités, je dois redoubler d’efforts et ne pas compter le temps, ni mon investissement dans l’organisation, mais j’y tiens, puisque pour moi, toute la vision du projet en dépend. En décembre dernier, une mère, membre hyperactive très attentionnée et soucieuse de la pérennité de l’organisation est même venue me sermonner dans ma cage d’escalier pour me faire prendre conscience que la pression que je sens provient de moi uniquement. “Les enfants et les parents n’ont pas d’attentes, ce que tu leur proposes est extraordinaire!” Je savais qu’elle avait raison de me faire prendre conscience que je suis mon propre ennemi. Je réalise que je dis trop souvent “Oui” à toutes les opportunités en oubliant que je suis une seule personne et non une machine et que je n’ai pas encore tout un équipage pour me soutenir dans la réalisation de nos projets. Je suis partie un mois dans l’espoir de m’offrir au moins une semaine d’espace mental dédiée à l’introspection, mais j’ai traîné avec moi plusieurs contrats en plus des nombreux projets en développement. Je n’ai donc malheureusement passé aucune journée complète loin de mon écran d’ordinateur. Heureusement, j’ai été forcée quelques jours de lâcher prise sur l’ampleur de mon travail. Des travaux pour changer les lumières de l’immeuble où je vis ont interrompu l’électricité pour plusieurs jours. J’ai essayé de m’ajuster, mais je n’avais plus l’énergie de lutter pour travailler. J’ai pensé que la vie me disait juste clairement de ralentir, alors j’ai ralenti pour mieux méditer. Je me suis trouvée très chanceuse de profiter de la plage et du soleil pour songer au sens que je donne à mon existence.
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