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Rock Demers - le producteur visionnaire

9/16/2016

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Notre histoire est un Conte pour tous

Le Festival de cinéma de la ville de Québec nous a invité à présenter notre court métrage L'application sucrée réalisé dans le cadre des ateliers Kinomada avant la projection du film La grenouille et la baleine.

​En bonus, nous avons animé la discussion avec le producteur Rock Demers et les comédiennes principales du film Marina Orsini et Fanny Lauzier. 

Le beau temps et le Machin Club était au rendez-vous sur Place d'Youville. 
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Photos - Llmaryon
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Photos - Llmaryon

Histoires de mentor 

Il importait pour nous de créer un lien de proximité avec notre mentor.

​Nous l'avons donc invité pour une entrevue exclusive à notre Quartier Général qui se trouve à deux pas du lieu de tournage d'un de ces films les plus populaires - Bach & Bottine. 

Il nous a donc coincé dans notre horaire et est reparti à la course après l'entrevue pour ne pas manquer un autre rendez-vous.
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Devant les lieux de tournage du film Bach & Bottine
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Amaretto Salsa - On est en compagnie de Rock Demers!

Rock - 
Allô!

Mémé réglisse: 
Bonjour! Comment avez-vous décidé de devenir producteur?

​Rock : 
Euh… J’ai décidé de devenir producteur parce que sur le marché, on n’offrait pas des films qui pouvaient vraiment intéresser les jeunes. Et je me dis… si je faisais ce genre de films là, y’a beaucoup de jeunes ici au Québec et puis dans d’autres pays qui pourraient voir ces films là, susceptibles de les intéresser vraiment. Et… je voulais faire un genre de films pour les jeunes, mais spécial, je voulais que ces films là quand tu les vois ça te donne le goût de vivre, pis ça te donne le goût de faire des choses, pis le goût d’inventer des choses, ça c’était... je voulais pas juste amuser. Je voulais que ça donne le goût de faire des choses pis de continuer dans la vie.
Kendy : Rock… Est-ce que vous avez utilisé des fonds verts dans tous les films que vous avez faits?

Rock : Non, on a utilisé les fonds verts dans très peu de films. Parce qui faut dire que dans les Contes pour tous que y’a comme deux genres de films. Certains films qui sont très très réalistes, pas d’effets spéciaux rien. Puis d’autres films qui font plus appel à l’imagination. Ça se demande des effets spéciaux et là, on a utilisé des fonds verts dans quelques uns de ces films là. Par exemple, Vincent et moi ou Les aventuriers du timbre perdu ou Bye Bye Chaperon rouge, là on a eu à utiliser à cause des effets spéciaux. Sinon aussi dans Le jeune magicien parce que c’était un jeune qui faisait beaucoup de tours de magie et puis pour pouvoir transposer sur le film ses tours de magie, y’a des scènes où on a utilisé des fonds verts.

Kendy : Dans quelles scènes?

Rock : La scène… Je sais pas si vous avez vu le film, mais quand vous le verrez. Il y a une scène où il y a un coffre qui est par terre pis il fait monter le coffre, monter le coffre, monter le coffre, puis il fait se déplacer à droite ou à gauche et là on a eu à utiliser des fonds verts.

Kendy: Comment vous avez-fait ? Avec une corde?

Rock: Ouais, ouais, ouais.

​Mémé réglisse: Ok, maintenant, ça va être une question de Amaretto Salsa.

Comment faire connaître ses films jeunesses? 

​Amaretto Salsa: Est-ce que vous avez des conseils pour distribuer notre court métrage dans le monde entier, notre court métrage L’application sucrée.
​
Rock : Des conseils pour distribuer les films? Le principal outil que j’ai utilisé pour faire connaître mes films dans le monde entier. Ça a été les festivals de films pour la jeunesse. Parce que dans beaucoup de pays, il y a des festivals de films pour les jeunes. 
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Le Centre international du film pour l'enfance et la jeunesse constitue un réseau d'intervenants et de festivals jeunesses
Quand j’ai commencé à faire les films, au début des années 1980, y’avait une dizaine de festivals de films jeunesses dans le monde. Aujourd’hui, il y en a peut-être 75-80, presque tous les pays, que ce soit au Japon, en Chine, en Inde, dans tous les pays, La Tchékoslovaquie, la Pologne, en Europe, la France, au Mexique, en Argentine, sur tous les continents, il y a des films jeunesses et c’est un outil très important parce qu’on inscrit le film à ce festival. Presque toujours, il a été choisi, il est montré, très souvent, il a gagné des prix. Parce qu’il a gagné des prix, tous les journalistes en ont parlé donc c’est comme ça que les films dont devenus connus.
Amaretto Salsa: Alors nous, il y avait l’équipe de production, on a décidé des pays ou des continents qu’on aimerait que le film soit distribué. On avait décidé qu’on irait sûrement en France.

​Pammy: À Toulouse!

Amaretto Salsa: En France à Toulouse.

Mémé réglisse: Il y a de très bonnes saucisses à Toulouse.

Pammy: C’est très aléatoire et instinctif les choix.

​Amaretto Salsa: On avait aussi choisi à Montréal, à Chicago, au Mexique!

Mémé réglisse: Mexico!

Amaretto Salsa: En Argentine, au Portugal...

Pammy: À Florianopolis au Brésil, puis en Europe qu’est-ce qu’on avait dit d’autre? À Bruxelles? Non, ça, c’est quoi? En Italie!

Mémé réglisse: Oh! Il y a de très bonnes pâtes en Italie. C’est même là-bas, on a inventé la pizza!

Amaretto Salsa: En Italie, en Suisse!

Pammy: Ah oui! C’est ça!

​Mémé réglisse: Les fromages suisse!

Amaretto Salsa: C’est pas mal tout ce qu’on avait décidé! On avait supposé que ça aille le distribuer.

Rock : Par exemple, pourquoi vous avez décidé d’aller à Toulouse? Quelle est ta raison principale?

Pammy: Dis-le parce que tu avais choisi une ville … parce que tu voulais Soubès.

Amaretto Salsa: Parce que je voulais Soubès parce que ma grand-maman habite en France dans un village qui s’appelle Soubès.

Pammy: Y’avait pas de festivals à Soubès quand on a cherché.

​Amaretto Salsa: Il y avait pas de festivals vu que c’est un petit village. Donc y’en avait pas, j’ai décidé que à côté y’avait Toulouse. Ma grand-maman a déjà vécu à Toulouse. Donc, c’est comme si…

Rock : Vous connaissez des gens là-bas, ça va être plus facile!

Amaretto Salsa: Je me suis dit que ce serait bien aussi de l’envoyer à Toulouse.

Rock : Quand t’as nommé tous les pays là… Un si tu l’avais pas nommé, j’aurais suggéré que le nommes. Ça aurait été le Mexique. Parce que le Mexique, y’a une organisation fantastique à Mexico qui s’appelle La Matatena où vous allez être accueillis les bras ouverts avec vos films si vous les envoyez là.
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Mémé réglisse: Pourquoi vous avez choisi le nom les Contes pour tous? Pourquoi ça s’appelle les Contes pour tous.

​Rock: Ça s’appelle les Contes pour tous parce que les histoires que je voulais raconter, je voulais que ça s’adresse à tout le monde. Qui soit jeune ou qui soit vieux, qui soit noir ou qui soit blanc, qui soit pauvre ou qui soit riche, qui soit de notre pays ou qui soit sur un autre continent et c’est pour ça que je les ai appelés les Contes pour tous et je veux que les histoires que je choisis pour en faire des films, ça soit susceptible d’intéresser tout le monde quel que soit leur âge, leur religion, leur langue. Ouais, c’est pour ça que j’ai appelé ça les Contes pour tous.
Kendy: Parce que tu veux que tout le monde le voit?

Rock: C’est ça ouais!

Amaretto Salsa: 
Donc ça veut dire que sûrement dans notre court métrage, il faudra qu’on mette des sous-titres. Il est en français et mettre des sous-titres en bas.

Rock: Oui. Oui. Oui, tu peux mettre des sous-titres, mais pour un court métrage tu peux, mais pour un long métrage pour les jeunes des autres pays, ça serait difficile de lire des sous-titres pendant une heure et demie, deux heures. Donc, on fait des versions françaises, on fait la traduction. On prend d’autres comédiens qui ont des voix semblables à ceux du film original et on fait ce qu’on appelle un doublage.

Pammy: Doublage en direct.

​Rock: Y’a aussi, quand c’est dans des festivals la plupart du temps, le film est présenté dans sa version originale, mais y’a une ou deux personnes avec le micro qui ont lu le scénario puis y disent toutes les répliques. Par exemple, il y a un comédien qui dit toutes les répliques des hommes, puis il y a une comédienne qui dit toutes les répliques des femmes. Et ils font comme une traduction simultanée, mais ça ça permet pas de distribuer le film dans les salles de cinéma ou à la télévision dans le pays. Pour ça là, il faut doubler le film. Alors, la plupart des Contes pour tous, on peut les voir soit doublés en Italien, doublés en Espagnol, doublés en Allemand, doublés en anglais évidemment, doublés en tchèque, doublés en chinois, ils existent dans beaucoup de langues.
Pammy: Lequel a été traduit le plus?

Rock: C’est probablement La guerre des tuques. Parce que ce film là, la Guerre des tuques, a été vendu dans 125 pays.

Amaretto Salsa: C’est beaucoup! Il y a plus que 125 pays qui le connaissent.

Rock: Des gens, des jeunes et des adultes qui ont vu le film. 125 pays, mais y’en d’autres, c’est 100 pays, d’autres 110, d’autres 50, mais y’en a pas un qui a été vu dans moins de 50 pays. Au moins 50 pays chacun.

Amaretto Salsa: Et dans lequel il a été le plus distribué?

Rock: Celui qui a été le plus vu? C’est Bach et Bottine.

Amaretto Salsa: D’accord.

Rock: Alors, en Russie…

​Amaretto Salsa: En Russie?
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Rock: En Russie et les pays autour, Bach et Bottine a été vu par 40 millions de personnes. 40 millions de personne!

Mémé réglisse: 
C’est vraiment beaucoup ça.

Rock: 
C’est énorme énorme énorme!

Kendy: 
Ok donc, si je vais dans ce pays là, ça se pourrait que si je leur parle, ils vont chanter la chanson de ce film.

Rock: 
Ah ouais! Ça se peut, ouais!

Amaretto Salsa: 
C’est possible!

​Rock: 
Et puis, après qu’il est sorti en salle comme ça, pendant dix ans, il a circulé dans tous les pays qui appartenaient à la Russie avant, maintenant c’est des pays indépendants. Et puis après, il a été montré à la télévision une fois, puis y’a été montré une deuxième fois. Pas seulement Bach et Bottine, mais c’est Bach et Bottine qui a eu le plus grand succès en salle en dehors du Canada. Au Canada, celui qui a eu le plus grand succès dans les salles de cinéma, c’est la Grenouille et la Baleine.
Amaretto Salsa: C’est vraiment bon, la dernière fois, on l’a écouté…

Rock Demers: 
Au festival, dans le cadre du festival, oui!

Amaretto Salsa: 
Au carré d’Youville, je l’ai vu, il est émouvant, il est très bien, il est bien fait, les images sont belles.

Mémé réglisse: 
Moi pis Paméla, on arrêtait pas de pleurer.

Rock: 
Ah oui? Héhé

Amaretto Salsa: 
Vraiment, il est vraiment bon ce film.

​Rock Demers: 
Je suis content que vous l’ayez aimé, c’est bien que... un film qui a été fait, il y a trente ans et puis qui a été beaucoup apprécié à l’époque, y’a continué, toujours, chaque fois qu’il est montré, les gens qui le voient l’aiment. Même trente ans plus tard! Et ça, ça arrive souvent avec les Contes pour tous, mais beaucoup de films qui sont faits et qui sont pas des Contes pour tous par d’autres producteurs, même s’ils ont des gros succès en salle quand y sortent après, on les oublie. Tandis que les Contes pour tous, on les oublie pas.

Des rôles pour les animaux dans tous les films!

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Mahée Paiement dans le film Bach et bottine
Amaretto Salsa: Mais j’ai remarqué souvent c’est que c’était comme… Comme.à mettons dans Bye bye petit chaperon rouge, l’animal le plus vu c’est l’agneau et le loup. et donc, dans la Grenouille et la baleine, c’est le dauphin. Souvent dans les Contes pour tous, y’a un animal, y’a toujours un animal qui est le plus vu.

Rock: 
Ça je le voulais avant même de faire le premier film… Je voulais que dans tous les films, il y ait un animal spécifique. Dans le premier, c’est un chien, La guerre des tuques. Dans le deuxième, Opération beurre de pinottes, c’est également un chien, mais bien différent du premier. Dans Bach et Bottine, y’avait la mouffette.

Amaretto Salsa: 
Donc, tous les films en fait, y’avait toujours un animal qui était vu.

​Rock: 
Puis dans le film qu’on a tourné en Argentine qui s’appelle Fierro, l’été des secrets, là c’est des chevaux. Des chevaux magnifiques dont un qui est le cheval principal qu’on voit dans le film. Dans Pas de répit pour Mélanie, c’était…
Pam: Cochon

Rock: Comment y s’appelle l’animal qui nous crache dans la face quand on lui parle? Un lama?

Les enfants: Un lama!

Rock: Ouais, c’était ça! Un lama. héhé

Pammy: Ah, moi j’aurais dit que c’était un cochon.

Charlotte: Moi j’aurais dit que c’était un alpaga.

​Rock: Y’a les deux. héhé Oui dans Pas de répit… La vieille dame avait son cochon. héhé!
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Madeleine Langlois dans le film Pas de répit pour Mélanie
Amaretto Salsa: On va passer à la question de Kendy.

​Kendy: Heille oui, ça fait deux heures que j’attends. Dans Bye bye Chaperon Rouge, est-ce que c’était un vrai loup?
Rock: Non, c’était pas vrai un loup. C’était un chien-loup et le film a été tourné en Hongrie. La réalisatrice hongroise avait cherché un chien-loup à qui on pouvait dire de faire des choses puis il les faisait. Elle avait pas trouvé, elle était allée en Russie chercher un chien-loup, elle l’a pas trouvé, puis un jour, elle est arrivée à Montréal et puis, je lui ai présenté un homme dont sa spécialité c’est d’amener des animaux sur un plateau de tournage de film et puis de leur faire faire ce qui faut qu’il fasse dans le film. Donc, le loup que tu vois dans le film qu’on a tourné en Hongrie, il venait du Québec.
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Amaretto Salsa: Est-ce que dans tous les films, est-ce c’est toute des vrais personnages, des vrais animal. Est-ce que dans Bach et Bottine, une vraie mouffette. Dans la guerre des tuques, un vrai chien. Dans La grenouille et la baleine, est-ce que c’est un vrai dauphin?

Rock: 
Oui, oui, oui, oui, tous des vrais animaux.

Amaretto Salsa: 
Mais comment vous avez fait pour les éduquer?

​Rock: 
Y’a un métier dans le cinéma qui est spécialisé pour ça. Quand on a fait le premier film La guerre des tuques et Bach et Bottine, y’existait pas au Québec des gens spécialisés pour entraîner les animaux pour jouer dans des films. Donc, on avait dû faire venir un homme de New York qui était arrivé avec ses animaux, ses chiens pour le film. Mais aujourd’hui, par exemple, dans le dernier film qu’on a tourné qui s’appelle La gang des hors la loi, y’a un corbeau. L’animal qui est dans ce film là c’est un corbeau et c’est un vrai corbeau, mais on a pu trouver quelqu’un qui savait comment diriger un corbeau.

Paris-Tokyo sur le pouce 

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Quel privilège de pouvoir échanger avec notre mentor.
Amaretto Salsa: Quand vous avez fait le voyage Paris-Tokyo là? Je sais que vous avez fait un voyage, c’était Paris-Tokyo.

Rock: 
Paris-Tokyo, oui oui oui oui!

Amaretto Salsa: 
Quels pays avez-vous traversé? Et lequel avez-vous préféré?

​Rock: 
Alors si je te donne tout mon voyage… Je suis parti de la France, la France passant en Allemagne, l’Allemagne passant en Autriche, de l’Autriche en Italie.
Mémé réglisse: Ah! Les pâtes de l’Italie!

Rock: De l’Italie à la Yougoslavie, de la Yougoslavie à la Grèce, de la Grèce à la Turquie, de la Turquie à l’Iran, de l’Iran au Pakistan, du Pakistan à l’Inde… (...) Je faisais le voyage sur le pouce.

​Mémé réglisse: Oui, sur le pouce. C’est très impressionnant.

Rock: Sur un pouce que j’ai pris sur un bateau à partir de là qui s’en allait jusqu’au Japon, mais le bateau arrêtait en Thaïlande, y’arrêtait à Hong Kong, y’arrêtait au Vietnam, y’arrêtait aux Philippines et finalement il est arrivé au Japon. Alors, en gros c’est ça les pays que j’ai traversés.

Amaretto Salsa: Mais vous savez, lequel vous avez préféré?

Rock: Je vais te dire que ce qui m’a surpris beaucoup c’est que dans chaque pays, y’a des choses extraordinaires. Vraiment dans chaque pays, mais celui où je suis resté le plus longtemps c’est le Japon.

Amaretto salsa: On aimerait ça que tout à l’heure vous nous tracez en noir les pays que vous avez parcourus jusqu’à temps que vous arrivez à votre destination.

​Rock: Au Japon?
Amaretto: Donc de la France jusqu’au Japon, vous disez comme France, Allemagne et tout ça et vous tracez en noir comme ça là.

Rock: Ok.

Kendy: Comment y s’appelle votre fils?

Rock: Mon fils y s’appelle Jean et il est né au Japon.

​Kendy: oh!
.
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Notre mentor qui trace l'itinéraire de son voyage Paris-Tokyo sur le pouce.
Rock: Et parce que en France avant de partir pour mon grand voyage, j’ai rencontré une jolie jeune femme qui est devenue ma femme et on s’est marié en passant en Israël et mon fils est né, on est arrivés au Japon quinze jours avant l’accouchement. Y’était temps, han? Mon fils, y s’appelle Jean Dominic Hishiro. Hishiro c’est un nom Japonais. Au Japon, si quelqu’un s’appelle Hishiro, on sait tout de suite que c’est le premier enfant, le plus vieux de la famille. Parce que Hishi ça veut dire un, Ro ça veut dire homme. Donc Hishiro, c’est l’aîné de la famille.

Amaretto Salsa: 
Ça veut dire le premier homme, premier homme.

​Rock: 
Ouais, premier homme de la famille

Citoyen du monde 

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Amaretto Salsa: Mais dans quel pays, ça a été le plus facile de faire un film?

​Rock: Je vais répondre rapidement parce que c’est une très belle question. Moi je suis québécois, donc je voulais que mon premier film soit tourné en français, mais je suis canadien, donc j’ai dit mon deuxième film va être tourné en anglais, mais je suis aussi un citoyen du monde, donc je voulais que mon troisième soit tourné dans un autre pays, une autre langue. Alors le premier film, c’était la Guerre des tuques tourné ici, le deuxième Opération beurre de pinottes tourné en anglais et le troisième, le jeune magicien, tourné en Pologne en polonais et puis ça a continué comme ça. Après je suis revenu, Bach et Bottine en français, C’est pas parce qu’on est petits qu’on peut pas être grands en anglais, Les aventuriers du timbre perdu est tourné en partie en Chine, en partie ici et après ça, Fierro, l’été des secrets tourné en Argentine, Bye bye Chaperon rouge tourné en Hongrie.
Kendy: En anglais?

Rock: Ah AH ! On pourrait passer toute la journée, vous avez des belles questions. Martha (la réalisatrice) parlait 7 ou huit langues. Et puis, dans le film y’a des comédiens comme Fanny Lauzier, elle, elle parlait français parce que Martha la dirigeait en français, mais la mère de Fanny, elle, elle parlait anglais, mais la grand-mère, elle c’était une hongroise donc la réalisatrice la dirigeait en hongrois, et puis après, y’avait le chasseur dans le bois là, lui était polonais, donc il tournait en polonais et quand tout le tournage a été fini, on a fait des versions où ceux qui parlaient pas français, on les a traduits, ou anglais on les traduits ou dans toutes les langues on a fait des versions en traduisant ceux qui parlaient dans d’autres langues.

Amaretto Salsa: Et en tout, vous avez fait combien de films?
Rock: Dans les Contes pour tous exactement là, 24! 24 films. Mais j’en ai fait deux autres qui sont pas vraiment des Contes pour tous, mais qui ressemblent beaucoup. Un s’appelle MOUSTACHES et l’autre s’appelle Hathi et dans Hathi par exemple, c’est pas vraiment un Conte pour tous parce que dans la moitié du film, le personnage principal est un adulte, c’est pas un enfant. Alors que dans tous les Contes pour tous, même si il y a des comédiens adultes, le personnage principal c’est tout le temps un garçon ou une fille de 10-11-12 ans.

Amaretto Salsa: Ok, ben merci beaucoup

Rock: Ça m’a fait plaisir de vous rencontrer! À mon prochain passage à Québec, je reviens vous voir. Puis je vais répondre à vos autres questions!

Pammy: J’espère! Incontournable.
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    À la poursuite des géants

    Grâce au soutien du Conseil des arts et lettres du Québec, Pammy Poppins a entamé un processus de recherche et de création unique avec Les Chroniqu'arts en 2017. L'aventure se poursuit jusqu'à aujourd'hui! 

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